Comme tous les matins, je me baladais dans le port de Nuloo pour acheter deux trois trucs et boire un coup. J'avais acheté de nouvelles fringues : un t-shirt et une veste. Le t-shirt était d'une couleur rouge clair qui était accompagné des écrits "WatL", une marque de vêtements très connue à Nuloo. La veste était une veste noire très classe avec son style rockeur. Le tout pour seulement quarante-huit milles de berrys. Après mes achats, je rentrais donc dans un bistrot pour boire un verre avec un copain. Il s'appelait Jungo G. Bilis. C'était lui comme moi, un utilisateur de mixed martials arts ou arts martiaux mélangés. Lui, contrairement à moi, il utilisait le taekwondo, le kick-boxing et des bases de judo. Nous parlions de nos vies, de la misère et cette envie d'argent. Je lui parlais de l'héritage que j'aurais dans quelques mois, de mes envies de partir en mer, entre autres. Lui, il voulait bien rejoindre l'équipage que j'allais former, vu qu'il n'avait pas de travail depuis que tous les battle clubs avaient fermés sur l'île.

- Je ne sais pas ce que je vais devenir, peut-être rejoindre ton équipage, enfin, je ne sais pas. J'ai une famille ici aussi... Tout est si compliqué. *Parole de Jungo G. Bilis*

Sortis du bistrot et noyés par la foule, on était un peu pressés. Jungo devait aller chez lui prendre une décision avec sa femme, vu que je partais ce jour même pour la prochaine île : Fiofio. Pour mon premier voyage, je devrais faire sans une vraie connaissance en navigation et avec un vieux bateau assez pourri qui ne tiendrait sûrement pas. C'est quand tout d'un coup, Jungo tombait à terre. Il était mort, on lui avait tiré dessus. Le sang parterre qui coulait me faisait penser au bruit que fait la pluie quand elle s'arrête et que l'eau qui était tombée sur les toits des maisons tombe. C'était triste, mais c'était fini. Il était mort, je voulais seulement tuer l'homme qui venait de faire cela.

- Toi là ! Marine de merde, viens là, tu vas crever ! *Parole de Daunsho*

En quelques minutes, j'avais perdu un ami, gagné un ennemi, cette rage en moi pour la première fois ne se reflétait pas pour rien. Mais c'était qui lui pour faire ça à mon pote ? Qui pour faire ça à celui qui allait peut-être être mon bras droit ? Je me posais bien des questions et j'allais obtenir des réponses à coups de poing. Je me rappelais que Jungo était un gars nerveux. Il souffrait quelques maladies et s'il se battait c'était pour nourrir sa famille et parce qu'il savait faire ça. Nous étions tout le temps dans le dernier carré des tournois officiels de MMA, donc imaginez notre potentiel en combat.

Je me rappelle d'une interview qui nous avaient été accordé après avoir décroché notre ticket pour les demi-finales du tournoi officiel et légal : le Blues Fight 3e édition. Il faut savoir que tous les sept ans, il y avait une édition. Donc, être champion était quelque chose de grandiose, mais malheureusement j'avais perdu la finale par timeout et décision des juges...

- C'est la première fois que vous combattez en individuel, enfin, je parle de compétition internationale et vous êtes tous les deux en demi-finales... Que sentez-vous en pensant que vous pouvez vous combattre en finale ? *Parole du journaliste*

- Et bien, on est serein. On sait que celui qui gagne cette édition remportera la somme de vingt millions de berrys et celui qui va en finale va se gratter le cul... On est confiant, puis une finale entre nous ça serait bien, je lui pète le pif ! Hahahahahaha *Parole de Jungo G. Bilis*

Bref, reposes en paix mon ami et je vais lui éclater la gueule à ce marine de pacotille. Je courrais en direction du marine et je le frappais directement avec un croche-patte bien placé et fortement donné. L'homme tombait et souffrait peut-être de la cheville. Vu que j'en avais déjà cassé deux ou trois en faisant ce coup, je savais que je pouvais m'avantager dès le début. L'homme avait de longs cheveux noirs mis sur le côté, ce qui lui donnait un sacré style. Malgré ça, le gars avait vraiment une gueule de connard. Et déjà que je n'ai pas de pitié pour les personnes normales, imaginez avec celui-ci qui avait tué Jungo. J'avais les crocs de vengeance, je sais qu'il allait souffrir.

- T'as eu mal ? Pardon monsieur le marine, mais aujourd'hui vous allez mourir. *Parole de Daunsho*